Les chroniques sont assez muettes sur cette implantation templière. Une charte de la commanderie de La Rochelle mentionne juste une possession templière à SècheBouc, sans autre détail.

Les premières informations concrètes nous viennent du procès-verbal de la commission pontificale de 1373. Ce procès-verbal mentionne que Sèchebouc est occupé par un chevalier, un domestique et une servante. L’enquête montre également, comme pour les autres commanderies de la région, que la guerre de Cent-Ans⁽¹⁾ et les calamités ont provoqué une importante diminution des revenus de la commanderie.

Au 16^ème siècle, les procès-verbaux des visites prieurales montrent que la chapelle de la commanderie a subi d’importants dégâts des suites des guerres de Religion⁽²⁾ et il est également fait mention de Sèchebouc comme d’un prieuré.
Il est notamment stipulé l'existence d’une petite communauté hospitalière qui assure un office religieux régulier dans la chapelle.

A la fin du 16^ème siècle, des documents attestent que l’ensemble des bâtiments, comprenant un logis, une chapelle, un moulin et des granges est complètement ruiné.

L’ensemble ayant été cédé dans un bail à ferme, les bâtiments agricoles et le moulin seront reconstruits et sont à la base des bâtiments qui existent encore de nos jours.

Non loin de Sèchebouc, les Templiers possédaient un treuil⁽³⁾ sur le territoire du hameau de Repose-Demoiselle⁽⁴⁾. Cette donation apparaît dans un acte de 1257.